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Adel Abdessemed
Censure et violence de l’image

une conversation entre Laurence Bertrand Dorléac et Adel Abdessemed.

Château de Fontainebleau – 11e Festival de l’Histoire de l’Art.
Andres Serrano, Cabeza De Vaca (early works), 1984. © Andres Serrano

En 2018, sous la pression d’associations de défense des animaux, Adel Abdessemed doit retirer de son exposition au Musée d’Art Contemporain de Lyon l’œuvre « Printemps » simulant, au son d’un enregistrement de volière affolée, la combustion de poulets. Alors que cette œuvre avait pu être montrée sans heurts en 2013, la violence de l’image n’est aujourd’hui plus acceptable, même s’il s’agit à travers elle d’accuser la violence réelle, notamment celle infligée aux animaux. Se pose alors une question : comment dénoncer la violence si, même feinte, nous ne sommes plus capables de la regarder ?

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